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34 jours après le début de la guerre en Ukraine, une petit lueur d’espoir a vu le jour en Turquie, avec les prémisses d’une avancée diplomatique. Ce mardi, les belligérants se sont parlés, à Istanbul, et pour la première fois, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, estime que les signaux sont positifs.
Avec notre correspondant à Kiev, Stéphane Siohan
Mardi, à Istanbul, les représentants du Kremlin ont annoncé qu’ils allaient retirer une partie de leurs troupes des régions de Kiev, Tchernigiv, Soumy et Kharkiv, pour permettre au dialogue de s’engager. A Kiev, on estime que le Kremlin a pris cette décision automobile en réalité la contre-offensive ukrainienne en cours menace fortement les positions russes au nord du pays.
De son côté, l’Ukraine a fait beaucoup de concessions, en acceptant de manière implicite le principe d’une non-adhésion à l’Otan, mais en évoquant une nouvelle structure de sécurité.
Il s’agirait d’un traité worldwide, ratifié par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Chine, Israel, l’Allemagne, l’Italie, la Turquie, le Canada et la Pologne, qui garantirait la sécurité et la souveraineté de l’Ukraine. Un mécanisme qui en outre permettrait de faciliter l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.
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Seulement, à Kiev, ces propositions sont perçues avec méfiance, automobile la Russie serait également intégrée au dispositif, alors que c’est justement elle qui a déclenché cette guerre meurtrière.
Le président Zelensky a salué avec prudence ces avancées, automobile sur le terrain, on observe plus un repositionnement des forces russes qu’un retrait, et dans la nuit de mardi à mercredi, autour de Kiev, le canon continuait de gronder.
Je ne crois pas en ces négociations. Ce que je comprends, c’est que leurs plans militaires ont échoué. Ils n’ont pas réussi à prendre Kiev. Il est doable qu’ils fassent tout ça dans le however de reprendre des forces pour taper encore plus fort ensuite. Je ne fais pas confiance aux Russes, tout simplement
La inhabitants d’Odessa sceptique sur les pourparlers